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Kevin Keegan

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1Kevin Keegan Empty Kevin Keegan Sam 7 Avr - 19:28

lfc2006

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Posteur régulier
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Kevin Keegan a remporté deux fois le Ballon d’Or, en 1978 et 1979, mais aurait mérité de le recevoir au moins celui de 1977, avec la tunique Red sur le dos.

Du haut de son mètre soixante-huit, Kevin Keegan n’a jamais craint les rudes batailles du championnat d’Angleterre. Au contraire, il s’est imposé comme le meilleur joueur anglais des seventies. Doté d’une vitesse de course et d’une technique balle au pied supérieure à la moyenne, on l’a toujours taxé de "joueur latin", sous prétexte que le dribble et la fantaisie n’ont pas de gène anglo-saxon.

L’histoire de K.K. débute un jour de 1970 où Scunthorpe United, club de troisième division, élimine Sheffield de la Cup. Les plus grands clubs s’intéressent à l’attaquant de poche des Iron, mais c’est Liverpool et son manager Bill Shankly qui décrochent l’affaire.

A Anfield, Keegan est associé à John Toshack, un gallois chargé du trafic aérien à l’attaque du Liverpool FC. La technique de l’un et les qualités physiques de l’autre s’associent merveilleusement. Les Reds reviennent au sommet du football anglais, remportent trois titres (1973, 1976 et 1977) et une FA Cup (1974). Kevin Keegan est consacré par le Kop comme en étant le King. King Kevin. Sur la scène européenne, Liverpool remporte deux Coupes UEFA (1973 et 1976) avant de réaliser son chef-d’œuvre, le 25 mai 1977 à Rome, avec une éclatante victoire (3-1) devant Moenchengladbach en finale de la Coupe des Clubs Champions. Ce soir-là, Hannes Weisweiler, l’entraîneur du club allemand, avait décidé, selon l’expression consacrée, que Keegan "ne marcherait jamais seul". Il lui avait collé aux basques le marquage de Berti Vogts. Grave erreur qu’expliquera plus tard KK : "Le marquage individuel, ça me stimule...". Berti Vogts, qui avait pourtant su annihiler Johan Cruyff trois ans plus tôt en finale de Coupe du Monde, n’a toujours pas compris.

Au lendemain du triomphe romain, Keegan fait ses valises. Sans grandes surprises après tout. King Kevin avait annoncé qu’il quitterait Liverpool en début de saison. Sans doute avait-il estimé avoir fait le tour du championnat anglais. Il traverse donc la mer du Nord et signe à Hambourg, là où quinze ans plus tôt, d’autres jeunes gens de Liverpool (ils étaient quatre) avaient posé les jalons d’une carrière musicale fulgurante. A Anfield, Bob Paisley le remplacera par un autre roi, Ecossais celui-ci, King Kenny.

Le HSV où arrive Keegan est un gros club. Il a notamment remporté la Coupe des Coupes et ses joueurs estiment qu’ils n’ont pas besoin d’une vedette étrangère, sans doute mieux payée qu’eux, pour poursuivre leur ascension. La première saison est pourrie : les leaders de l’équipe snobent Keegan, Hambourg termine à la dixième place de la Bundesliga et, pour faire bonne mesure, se prend un sévère 6-0 en match retour de la Super Coupe d’Europe à Anfield. En fin de saison, KK est sur le point de retourner chez lui, mais le nouveau manager Gunter Netzer vient mettre de l’ordre dans la maison. Il évacue les fortes têtes hostiles à Keegan, et recrute un joueur au "profil Toshack", un certain Horst Hrubesh.

Kevin Keegan redevient au Volksparkstadion le King qu’il était à Anfield. Moins buteur mais plus organisateur. Le HSV remporte le titre national en 1979. L’année suivante, Keegan, Hrubesch, mais aussi Magath et Kaltz atteignent la finale de la Coupe d’Europe. Trois ans après Rome, KK est sur le point de devenir le premier joueur à remporter deux C1 avec deux clubs différents. A Madrid, cette nouvelle finale anglo-germanique est une nouvelle fois, et malheureusement pour notre homme, à l’avantage des anglais. Le HSV s’incline devant le Nottingham Forest de Clough et Robertson.

Quelques semaines après cette finale, Keegan revient en Angleterre, à Southampton. Il a pour objectif sa disponibilité avec l’équipe d’Angleterre et l’espoir à peine secret d’aller décrocher la Coupe du Monde en Espagne. Malgré sa soixantaine de sélections, KK n’a jamais pu montrer l’étendue de ses qualités dans l’épreuve majeure. En 1974, puis 1978, le onze d’Angleterre a raté la marche des qualifications. En 1982, les hommes de Ron Greenwood sont présents en Espagne, mais une blessure contractée... en jouant au golf prive Keegan des premiers matches. Il ne fera qu’une brève apparition dans la dernière demi-heure du dernier match contre l’Espagne (0-0). Sa dernière sélection.

L’échec espagnol oublié, KK s’offre un nouveau défi : faire remonter Newcastle United en première division. Un pari qu’il réussira, aux cotés de gamins nommés Paul Gascoigne et Chris Waddle. Keegan peut se retirer des terrains avec le sentiment du devoir accompli.

Sa carrière d’entraîneur est loin d’être aussi brillante. Les différents clubs qu’il fréquente (Newcastle, Fulham et aujourd’hui Manchester City) lui reprochent des résultats inversement proportionnels aux onéreuses dépenses en transfert. Son passage à la tête de la sélection nationale se soldera par un médiocre Euro 2000 et une démission expressément acceptée par la FA après un début délicat en éliminatoires de la Coupe du Monde 2002.

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